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169. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Plus tard, il est l’amant heureux ou malheureux de Mlle du Parc, que Racine lui enlève, et de Mlle de Brie, pourvues l’une et l’autre de maris philosophes. […] Il effleure même, dans Amphitryon, une forme assez particulière de jalousie dont la littérature devait grandement abuser plus tard, celle de l’amant à l’égard du mari. […] Chalussay ne pouvait manquer de reprendre la thèse de Montfleury ; il répète donc les mêmes railleries, et, par surcroit, se moque avec assez de verve de l’obstination malheureuse de son ennemi à faire les amoureux tragiques : … Si tu le voyois quand tu veux contrefaire Un amant dédaigné qui s’efforce de plaire ; Si tu voyois les yeux hagards et de travers, Ta grande bouche ouverte, en prononçant un vers, Et ton col renversé sur tes larges épaules !

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