Riccoboni, d’ans ses Observations sur la Comédie, avait dit longtemps avant lui : « On censure, dans Cléante, fils d’Harpagon, le peu de respect qu’il a pour son père : on trouve qu’en cela les mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que, si le théâtre n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit pas, au moins, en faire une école du vice ; et qu’un pareil caractère pourrait diminuer, dans un fils qui verrait la représentation de L’Avare, les sentiments de respect qu’il doit à son père.