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17. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

On ajoute une autre comédie qui porte le titre du Festin de Pierre ; mais elle ne paraît plus au monde, du moins n’a-t-elle pas été mise dans le Recueil des autres : de sorte qu’elle doit passer pour une pièce supprimée, dont la mémoire ne subsiste plus que par les observations qu’on a faites contre cette pièce et celle du Tartuffe. […] Il ajoute que les beautés des portraits qu’il fait sont si naturelles qu’elles se font sentir aux personnes les plus grossières : et que le talent qu’il avait à plaisanter s’était renforcé de la moitié par celui qu’il avait de contrefaire. […] Bouhours, par le jugement avantageux qu’il semble en avoir fait dans le monument qu’il a dressé à sa mémoire, où après l’avoir appelé2 par rapport à ses talents naturels, Ornement du Théâtre, incomparable Acteur, Charmant poète, illustre Auteur, Il ajoute pour nous précautionner contre ses partisans et ses admirateurs, et pour nous spécifier la qualité du service qu’il peut avoir rendu aux gens du monde, C’est Toi dont les plaisanteries Ont guéri des Marquis l’esprit extravagant.

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