Plus tard, il passait ses journées, à peine interrompues par quelques visites, à s’égarer au fond de sa retraite sur les traces de cette philosophie qui, disait-il ne se révèle qu’à quelques amis dans le silence et la tranquillité ; heureux de poursuivre avec ses disciples l’ombre de la vérité, qui lui échappait toujours, et dont la poursuite suffisait pour le remplir de joie, — l’ombre, ajoutait-il, « car, pour la vérité, Dieu seul peut la connaître..» […] Seulement, et c’est ici le point important, le christianisme est ajouté à la philosophie. […] Il faut ajouter que Gassendi n’entend pas railler quand il adresse cette flatterie de mauvais goût à Campanella.