On aime pour aimer et non pour autre chose ; Ce n’est qu’à l’esprit seul que vont tous les transports, Et l’on ne s’aperçoit jamais qu’on ait un corps. […] Le plus sûr et le meilleur, pour deux cœurs qui s’aiment tendrement, c’est de tempérer tout d’abord d’un peu, de beaucoup même, de raison et d’indulgence mutuelle, l’expansion de leurs sentiments les plus vifs, afin que par une sorte de réciproque d’une belle parole de l’Évangile, ils soient beaucoup aimés parce qu’ils auront beaucoup pardonné. […] Comme elle aime et protège adroitement sa jeune maîtresse ! […] Je ne veux pas qu’on m’aime, Et je veux vous aimer, monsieur, malgré vous-même. […] Vous vous aimez tous deux plus que vous ne pensez.