La principale différence qu’on observe entre l’avare de Plaute et celui de Molière, c’est que l’un n’aime que son trésor et que l’autre est amoureux. […] Le goût pour les sentiments romanesques, qui a dominé pendant une partie du dernier siècle, a prolongé un peu l’existence du drame larmoyant ; mais la tragédie bourgeoise n’a jamais eu beaucoup de succès en France, parce qu’on y aime trop ce qui a de l’éclat et de pompe.