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15. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. » pp. 125-143

Je marchois dans la rue Sacrée, en rêvant, selon ma coutume, à certaines affaires qui m’occupoient tout entier, quand un homme, dont je savois à peine le nom, accourt à moi. — Eh ! […] que je meure si j’entends rien aux affaires : d’ailleurs, je suis pressé d’arriver où vous savez. — Je ne sais trop ce que je dois faire, vous laisser, ou mon procès. — C’est votre procès qu’il faut suivre. — Non, je vais avec vous. […] Je seche de dépit. — A propos n’aviez-vous, pas à me parler en particulier d’une affaire importante ? […] Voyant un Président, je lui parle d’affaire ; S’il avoit des procès, qu’il étoit nécessaire D’être toujours après ces Messieurs bonneter ; Qu’il ne laissât, pour moi, de les solliciter ; Quant à lui, qu’il étoit homme d’intelligence, Qui savoit comme on perd son bien par négligence ; Où marche l’intérêt, qu’il faut ouvrir les yeux. […] Il faut que je te fasse un récit de l’affaire, Car je m’en sens encor tout ému de colere.

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