Malgré cette précaution, dictée par la politesse françoise, par l’estime que j’ai pour mes confreres, par les égards que je dois à leur célébrité, les personnes qui me veulent du bien appréhendent que je ne me fasse des ennemis : leurs craintes m’ont souvent affecté, je les ai partagées quelque temps ; mais la réflexion les a totalement bannies loin de moi, elles sont trop offensantes pour les imitateurs que je vais faire admirer.