Et n’admirez-vous pas que tout ce que j’aide raisonne sert qu’à me faire connaître ma faiblesse, sans pouvoir en triompher ? […] Admirons ici le grand sens psychologique de Molière, qui n’a pas manqué, à rencontre de ce qu’ont enseigné les écoles philosophiques, de dire et de répéter que l’intelligence n’était pas la raison, que l’on peut posséder l’une sans posséder l’autre, et de faire ressortir que l’intelligence prête son concours aussi bien aux éléments instinctifs inspirateurs de la déraison, de l’immoralité, qu’à ceux qui inspirent la raison, la morale.