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249. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Bouchardy, qui est dans son genre un géant aux pieds d’argile, et l’on se demande comment il a fait pour reconnaître, lui-même, au fond des cinq actes où ils s’agitent et se débattent en poussant leurs gloussements, les divers personnages de Christophe le Suédois ? […] Ainsi moquons-nous de cette chicane, où ils veulent assujettir le goût du public ; ne consultons dans une comédie que l’effet qu’elle fait sur nous, laissons-nous aller, de bonne foi, aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnement pour nous empêcher d’avoir du plaisir. » Pendant tout cet acte de La Critique de l’École des femmes, Molière se raille à plaisir de ces raffinements mystérieux, comparant ces critiques, huches sur l’art poétique, à ces gourmets qui trouvant une sauce excellente, voudraient examiner si elle est bonne d’après les préceptes du Cuisinier français.

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