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173. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

N’allons pas toutefois jusqu’à dire, avec le fameux critique des Lundis3, que l’acte de 1402 fut une fin et non pas un commencement, exagération bizarre que les séduisantes assertions et les trouvailles, plus curieuses que précieuses, de MM. […] Une des singularités, ou plutôt des nécessités de ce système théâtral était aussi de représenter le môme personnage aux diverses époques de sa vie, « enfant au premier acte, et barbon au dernier. » Il est vrai qu’ici les actes étaient des journées et qu’une seule pièce durait quelquefois huit ou dix jours. Le mystère des Actes des apôtres, joué au Mans en 1510, dura même quarante jours. […] La seconde partie de la pièce, le second acte, si l’on veut, nous montre l’avaricieux drapier aux prises cette fois avec son berger qui lui a dérobé ses moutons ; il le fait citer devant le juge. […] La comédie de Patelin compte 1599 vers de huit syllabes et peut se partager en deux actes, le premier de treize scènes et de 1006 vers, le second de huit scènes et de 593 vers.

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