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139. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Pressé par le temps, Molière n’avait fait que deux actes de cette pièce commandée par le Roi ; le Roi voulut bien se contenter de ces deux actes et Molière n’avait pas, sans doute, pris assez de plaisir à écrire ces deux actes pour être d’humeur à terminer ; il n’était point du nombre de ces auteurs qu’il a raillés qui trouvent également bon tout ce qui est parti de leur main. […] Pourquoi donc ce second acte, dont la plus grande partie au moins est un pur remplissage ? […] Molière n’a écrit que le premier acte, la première scène du second et la première du troisième. […] Aussi les deux derniers actes au moins sont très languissants, mais enfin il y a partout de beaux vers. […] Elle le connaît tel qu’il a été, tel qu’il est et tel qu’il sera au dernier acte.

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