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17. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

J’accorderai volontiers que la sensibilité est le principe du talent; mais je nierai que la sensibilité soit la même chose que le principe moral et qu’un homme soit d’autant plus moral qu’il est plus sensible. […] Or accorder dans la question dont il s’agit la première place à des considérations de cette nature, c’est déjà condamner la femme à une infériorité irréparable ; c’est en faire un être qui ne vaut pas pour lui-même, mais seulement pour l’homme, son maître et seigneur. […] Clitandre consent que les femmes aient des clartés de tout ; c’est une faculté qu’il leur accorde ; ce n’est pas un devoir qu’il leur impose. […] On s’étonne que Louis XIV ait été prudent dans la protection qu’il accorda à Molière à propos du Tartufe.

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