M. le prince de Conti, le condisciple et le protecteur de Molière, reçut les ambassadeurs de la façon la plus bienveillante : il leur accorda l’hospitalité sous sa tente, et lui-même il les présenta à Sa Majesté, qui prit connaissance du placet de Molière. […] M. accorde sa protection à son poète, sinon il ne faut plus que Molière songe à faire des comédies ; il renonce à la gloire « de délasser Sa Majesté au retour de ses conquêtes, et de faire rire le monarque qui fait trembler toute l’Europe ».