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124. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Cependant, comme dit La Grange dans son registre, « le sieur de Molière et sa troupe arrivèrent à Paris au mois d’octobre 1658 et se donnèrent à Monsieur, frère unique du Roi, qui leur accorda l’honneur de sa protection et le titre de ses comédiens, avec 300 livres de pension pour chaque comédien. […] Si elles n’en ont pas on n’a garde de s’offenser des jolis scandales qu’elles mettent au monde ; on leur accorde le droit d’avoir un amant, deux amants, trois amants. […] Vois par là qu’il n’est pas aisé D’accorder trois femmes ensemble ! […] Le pauvre Corneille accorda encore son luth ; on a ses vers sur le départ de la Marquise : Ce cœur que la raison ne peut plus secourir, Cherchait dans votre orgueil une aide à se guérir ; Mais vous lui refusez un moment de colère.

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