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71. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Mais cette raison que donne Voltaire du demi-abandon où tomba l’œuvre de Molière sur notre théâtre n’est pas la seule. […] Le grand Corneille, âgé de trente-huit ans, était dans toute sa gloire, et, comme dit Voltaire, il élevait le génie de la nation. […] Racine, que lorsqu’il lit sa Thébaïde, dont Molière lui avait donné le plan, etc. » Voltaire surenchérit là-dessus dans sa Vie de Molière. […] Voltaire, qui a composé L’Écossaise, et qui a commis les innombrables et incroyables personnalités que l’on sait, Voltaire, sage pour les autres, déclare que Molière a dépassé les bornes permises, que cette satire est cruelle et outrée, et qu’il est honteux que les hommes de génie se laissent aller à de tels emportements. Il y a dans cette appréciation de Voltaire un excès de délicatesse et de scrupules.

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