Puis, si Lully avait seul remanié Pourceaugnac en 1675, il eût simplement écrit un air pour relier les deux intermèdes dont il renversait l’ordre, et on ne trouverait pas, dans le Divertissement de Chambord (Ballard, 1670; voir Brunet), et dans le Carnaval, les indications de scènes, les arguments en français que Lully n’aurait eu aucun besoin de conserver ou de compléter, arguments dont le style, nous le répétons, semble bien de Molière et a le plus grand rapport avec les arguments de Georges Dandin, du Sicilien, et du Mariage forcé, écrits pour les fêtes de Versailles. […] La relation de cette fête de Versailles est donnée dans quelques éditions de Molière, mais je ne sache pas qu’on ait tiré, des passages se rapportant à Georges Dandin, la preuve que cette comédie a été corrigée par Molière avant qu’il la fît représenter à Paris.