De même dans les estampes de Brissart et Sauvé, celles, notamment, du Médecin malgré lui, de l’Avare et le l’Impromptu de Versailles. […] Depuis qu’une exacte critique a examiné de près les allusions contenues dans le début des Amours de Psyché 4, on regrette de ne pouvoir plus reconnaître Molière parmi les quatre amis qui s’en vont écouter, dans les jardins de Versailles, la lecture du poème nouveau ; mais rien ne s’oppose à ce que l’on applique toujours aux réunions tenues chez Boileau ce que dit La Fontaine de « l’espèce de société » qui unissait les promeneurs de Versailles. […] Bazin a justement remarqué que, s’il a subi de violentes attaques, il a lui-même usé et abusé du droit de défense, que l’Impromptu de Versailles n’est pas précisément l’œuvre d’un homme sans ressentiment, qu’il y a pris l’initiative de la satire personnelle contre ses rivaux de l’Hôtel de Bourgogne, qu’il a traité le pauvre Boursault avec un mépris écrasant. […] Nous le connaissons par l’exposition complaisante qu’il en a faite dans l’Impromptu de Versailles : il consistait essentiellement à « réciter le plus naturellement qu’il est possible, » au contraire du « ton de démoniaque » qui était de règle à l’Hôtel de Bourgogne. […] Lorsqu’il s’adresse à eux, dans l’Impromptu de Versailles, écoutez de quel style il leur parle : « Je crois que je deviendrai fou avec tous ces gens-là !