La soubrette du Tartufe a bien autant d’esprit ; elle s’exprime avec bien plus de force & d’énergie ; elle dit naturellement de belles choses, sans que son ton jure jamais avec son état & son éducation. […] je comprends : mais je n’ai pas besoin de me transporter à Paris pour goûter la beautés du Misanthrope, du Tartufe : la connoissance du cœur humain me suffit. […] Cela est vrai : Tartufe parle, je l’écoute, j’entends : J’aurai toujours pour vous, ô suave merveille ! […] Et je connois, à ces seuls mots, que Tartufe est un faux dévot.