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88. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Quand on voit, dans Tartuffe ou dans Le Misanthrope, une foule de personnages, ayant tous des physionomies différentes, qui sont toutes également vraies et frappantes, on admire et l’on ne s’étonne pas. […] Elle forme, avec Le Misanthrope et Tartuffe, la première ligne des chefs-d’œuvre de Molière. […] L’intérêt y est beaucoup moins puissant que dans Tartuffe ; mais la marche en est plus régulière et l’exécution plus correcte. […] Il fit bien de tourner en ridicule l’infatuation d’Argan pour Purgon, comme celle d’Orgon pour Tartuffe ; mais, entre l’excès de la crédulité et l’excès contraire, n’y a-t-il pas un juste milieu où la raison s’arrête et se fixe ? […] On les promet tous deux, quand on fait chère entière, Ainsi que l’on promet et Tartuffe et Molière (*).

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