La scène dixième du deuxième acte, où Cécile se plaint de son propre malheur, tandis que Sganarelle croit que c’est au sien qu’elle s’intéresse, est plaisante. […] La première scène du premier acte, où les deux caractères, principaux s’exposent : la cinquième du premier acte, où Valère veut faire parler Sganarelle et se lier avec lui malgré lui. […] La scène sixième du bavard Pancrace et de Sganarelle est charmante ; la huitième avec le pyrrhonien Marphurius est aussi jolie ; la seizième, où Alcidas veut que Sganarelle se batte ou se marie, est un modèle de bon comique. […] La première scène du premier acte, dans laquelle Sganarelle demande des conseils à trois personnes, qui chacune lui en donnent un intéressé, est un modèle de, vérité ; la troisième du même acte, où Lucinde, sollicitée par son père de lui dire son chagrin, le lui apprend, Sganarelle ne l’écoutant plus, est un modèle de comique. […] La première et la deuxième scène du premier acte, dans lesquelles Sganarelle bat sa femme, le voisin Robert voulant l’en empêcher, et celui-ci étant battu par la femme et par le mari ; la scène sixième, où l’on fait dire à Sganarelle, à force de coups de bâton, qu’il est médecin ; la scène troisième du deuxième acte, dans laquelle Sganarelle fait le médecin ; la sixième, où il interroge la malade : voilà les plus jolies scènes de ce petit ouvrage, qui soutint le Misanthrope.