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30. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Un mélange de bassesse, de fausseté, de ridicule orgueil et d’indigne avilissement qui le rend propre à toutes sortes de personnages, hors le plus noble de tous, celui d’homme, qu’il abandonne3. » Quoiqu’ici il raisonne juste, Rousseau déclame, comme toujours, et je ne le cite qu’à cause de son nom. […] Rousseau, dans sa Lettre à d’Alembert sur les spectacles, raisonne comme Bossuet ; mais ce serait une irrévérence d’ajouter à l’autorité de l’Évêque de Meaux celle du citoyen de Genève. […] Rousseau en a fait la remarque : « Les honnêtes gens de Molière ne sont que des gens qui parlent ; les vicieux sont des gens qui agissent et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent. » Nulle part la faute signalée par Rousseau n’est plus grave que dans le Tartuffe, où elle a été commise à dessein.

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