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11. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

C’est pour cela que Molière a eu sur ce point un approbateur et auxiliaire, Fénelon, et un adversaire, Rousseau : Fénelon, persuadé qu’on ne saurait trop élever les femmes, Rousseau, toujours rêvant de l’excellence de l’état de nature, convaincu qu’il ne faut rien leur apprendre. […] C’est précisément parce qu’il ne l’est point que Rousseau ne peut pas le souffrir. […] Il sent que si Molière vivait il se moquerait de lui. » Rousseau est absolument sûr que si Molière vivait en 1770 il se moquerait de Rousseau et il est très avisé en en étant absolument sûr. […] On sait qu’il a été rappelé à satiété par Rousseau : « Molière attaque les vices ! […] Mais où Rousseau a-t-il vu que les criminels soient intéressants ?

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