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96. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Bien des choses après tout, fort heureusement, et avant toutes les autres, la beauté inaltérée de ces maîtres du théâtre : Racine, toujours humain, Corneille, toujours altier, Molière, toujours vivant. […] « À l’époque de la lutte intellectuelle que la littérature allemande a été forcée de soutenir contre l’influence écrasante de l’école française, Racine, Corneille et toute la littérature de cette période ont été condamnés sans jugement, et Molière n’a pas été exclu de ce verdict. […] D’ailleurs, pourra-t-on se dispenser de rendre le même hommage à Corneille et à Racine ? […] Armande Béjart, Racine, qu’il obligea de sa bourse et aida de ses conseils, Racine dont il reçut la première pièce et qui porta plus tard sa tragédie d’Alexandre au théâtre rival, en enlevant Mlle Du Parc, l’excellente actrice, à Molière ; Baron, qu’il aima comme un fils ; Corneille vieux, dont il reçut l’Attila en le payant 2 000 livres ; autant de noms illustres qui témoignent de sa générosité devant l’avenir. […] Racine l’enleva à Molière pour lui faire jouer Andromaque.

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