La de Brie était bonne et charmante ; et quant à la du Parc, c’est cette Marquise fameuse (Marquise était son prénom, et point du tout un surnom, comme on l’a cru) qui eut l’honneur d’amouracher successivement Molière, Corneille, La Fontaine et Racine… Comme le dit spirituellement mon ami, M. […] Ni Corneille, ni Racine ne se sont mis en scène ; Molière n’y a pas songé davantage. […] Henri IV troquant Paris contre Jeanneton, et Jean ou Jeannot préférant sa mie, ô gué, il faut être Alceste pour proposer cela comme modèle au siècle de Racine et de Corneille, et voir là le langage de la passion toute pure. […] De ces robins du bon vieux temps, Racine nous a laissé dans les Plaideurs un croquis à la manière de Callot, où l’on ne laisse pas d’entrevoir des choses assez significatives et peu à la louange de Thémis. — La Justice, dit un couplet contemporain : La justice a la balance Non pas comme chacun pense Pour juger selon les lois, Mais afin de voir en somme Si les écus du bonhomme Sont légers ou sont de poids. […] Je ne veux point lutter d’érudition avec M. de La Pommeraye : je crois cependant qu’en 1666, dix ans après les Provinciales, sept ans après les Précieuses ridicules, un an après la mort de Mme de Rambouillet, lorsque florissaient Molière, Corneille, Pascal, Despréaux, et tant d’autres, la veille d’Andromaque et de Racine, je crois, dis-je, que la langue française pouvait être considérée comme assez eh sûreté pour n’avoir pas besoin de défenseurs aussi intempérants qu’Alceste, et je demande si oui ou non, la chanson de ma mie, o gué est écrite dans le style de Port-Royal et si M. de La Pommeraye la revendique comme un chef-d’œuvre de saine littérature et de goût délicat.