Lorsque Molière mourut, personne en France, à l’exception d’un petit nombre d’hommes d’élite, Boileau, La Fontaine, Louis XIV, Bussy, Bouhours, personne ne parut s’apercevoir de la perte que la patrie et les lettres venaient de faire. […] Molière règne en France depuis deux siècles, et ce n’est pas de ses intentions, mais de son gouvernement des âmes, qu’on lui demande compte ici. […] Oui, la France doit à Molière quelque chose du bon sens qui fait sa force, et de l’esprit français qui fait sa gloire.