Il est plus naturel, plus simple en dissertant sur l’homme et sur Dieu, que Trissotin, lorsqu’il rit et plaisante du billet de parterre pris par le petit valet de Chrysale418. […] Dans un siècle où le souverain disait : L’État, c’est moi ; où, sans la crainte du diable que Dieu lui laissa jusque dans ses plus grands désordres, ce roi qui pouvait tout se serait fait adorer423 ; où quelqu’un424 l’adora et mit un luminaire dans la niche de sa statue transformée en chapelle, il est clair tout d’abord qu’une arme aussi terrible que celle que Molière maniait n’aurait jamais pu frapper un seul coup, si elle n’avait été mise au service de ce demi-dieu 425. […] Il voulait faire entendre au Roi qu’au jugement de Dieu il lui serait reproché de lui avoir ôté sa femme. […] Elle me dit qu’elle louait Dieu de ce qu’il ne s’était trouvé chez elle que ses femmes, parce que, s’il y eût eu hommes, elle l’aurait fait jeter par les fenêtres ; qu’elle avait été obligée d’en avertir le Roi, qui le faisait chercher pour l’envoyer en prison443. » Au commencement de l’année suivante, Molière représentait Amphitryon. […] Si le Dieu essaye de persuader que Un partage avec Jupiter N’a rien du tout qui déshonore, Sosie, qui conclut la pièce, déclare que le seigneur Jupiter « nous fait beaucoup d’honneur », mais qu’il a beau « dorer la pilule », que D’une et d’autre part pour un tel compliment Les phrases sont embarrassantes.