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4. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

» On lui reproche aussi de n’avoir pas suscité quelque acteur « pour défendre la cause de Dieu et défendre sérieusement ses intérêts. […] » N’est-ce pas faire rire aux dépens de Dieu ? […] Sganarelle exprime d’abord avec simplicité et avec force la preuve la plus frappante pour tous les hommes de l’existence de Dieu, celle dont Kant lui-même a dit que rien n’en saurait affaiblir majesté : « Pour moi, monsieur, je n’ai jamais étudié, Dieu merci ! […] C’est le grand seigneur qui est impie ; c’est le pauvre qui refuse de nier Dieu. […] Un instant de pitié pour un misérable et le plaisir de braver encore Dieu dans la charité même n’ont rien de contraire au caractère général du personnage.

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