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108. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Marie Mignot, à qui chaque veuvage avait valu une élévation nouvelle, veuve d’un roi, n’avait plus à s’unir qu’à son Dieu. […] À la bonne heure, puisque Dieu l’a voulu !  […] Mais Sa Majesté, après lui avoir fait un sévère reproche, animée d’une juste colère, par un trait de sa clémence ordinaire, en laquelle il imite la douceur essentielle à Dieu, lui a par abolition remis son insolence, et pardonné sa hardiesse démoniaque, pour lui donner le temps d’en faire pénitence publique et solennelle toute sa vie. […] « Hardouin, par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, archevêque de Paris, à tous curés et vicaires de cette ville et faubourgs, salut en Notre-Seigneur. […] À Dieu ne plaise qu’émule de nos saints modernes nous allions mêler notre voix à leur concert quotidien de clameurs contre le philosophe genevois !

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