/ 64
54. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Nous remarquons, dans la scène des portraits, la variante qu’il a trouvée à ce couplet de Célimène : Ô l’ennuyeux conteur ! […] Le correcteur de 1793 fait dire à Célimène : Ô l’ennuyeux conteur ! […] On a remarqué, il est vrai, que pendant une certaine période, Marivaux, parut avoir la vogue à Saint-Pétersbourg ; mais cette faveur, cette préférence, si l’on veut, n’a tenu qu’au talent particulier de quelques-unes des actrices françaises qui charmaient la société russe : Mme Allan, Mme Plessy-Arnoult, beaucoup plus capables de jouer Sylvia ou Araminte que Célimène ou Élmire. […] Aussi le retrouverons-nous bientôt au niveau de Don Garde dans la même noblesse de ton et dans la même finesse de nuances ; il aura seulement fondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au prince jaloux, Philinte à don Alvare. et Célimène à Done Elvire.

/ 64