Mais comment se fait-il qu’Alceste aime Célimène ? […] L’imperfection d’Alceste, c’est le ridicule ; l’imperfection de Célimène, c’est presque le vice. […] Célimène devient le supplice d’Alceste ; elle ne souffre pas, elle ; Célimène est sensible comme toute jolie femme qui pleure la mort d’un serin, et qui ne s’émeut guère alors qu’elle brise une à une toutes les illusions dont elle fascina un homme de bien. — Mais du moins elle sera punie ? […] Célimène en sera quitte pour un échec d’amour propre, pourquoi Molière ne la frappe-t-il pas au cœur ? […] — Est-il vrai qu’il soit autre avec Philinte, autre avec Alceste et Célimène ?