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89. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

Molière, justement impatienté, lui fit dire par Boileau, leur ami commun, qu’il eût à démentir un peu plus sérieusement cette opinion fausse et ridicule, s’il ne voulait que Molière lui-même entreprît de la détruire, en montrant cette misérable scène de Caritidès, où il n’y avait pas un seul trait de bonne plaisanterie7. […] On se rappelle ce que Molière disait en parlant de Racine et de Boileau qui accablaient La Fontaine de leurs railleries : Nos beaux esprits ont beau se trémousser, ils n’effaceront pas le bonhomme. […] Le fait est ainsi raconté par l’auteur du Bolœana, qui prétend avoir appris de la bouche même de Boileau les anecdotes dont se compose son recueil, et, en particulier, celle dont il s’agit ici.

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