Molière devait lire une traduction de Lucrèce* en vers français, chez un ami, où étaient Boileau et plusieurs autres personnes de mérite. En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges que Boileau venait de recevoir. […] Elle apparaît pour la première fois dans les Œuvres de Boileau de 1716. […] M. Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venait de recevoir. […] M. Despréaux, parce qu’il lui faudrait un temps infini, s’il voulait travailler ses ouvrages comme lui.