On connaît la réponse de Boileau à cet aristarque sévère qui ne voyait dans Regnard qu’un auteur médiocre : « Dans tous les cas, dit le satirique, il n’est pas médiocrement gai. »Mais il est une pièce de Regnard, Le Joueur, qui sort tout à fait du genre de ses autres compositions. […] Assurément les doctrines les plus saines sont impuissantes à former les bons auteurs, s’ils n’ont reçu du ciel, comme le dit Boileau , l’influence secrète, mais peut-être n’est-il pas inutile de les rappeler aux jeunes talents qui, faute souvent d’une bonne direction au début de leur carrière, suivent une route dans laquelle, une fois engagé, il est bien difficile de revenir sur ses pas.