T’es-tu servi de Térence et d’Aristophane, comme Racine se servait d’Euripide; Corneille, de Guillin de Castro, de Calderon et de Lucain; Boileau, de Juvénal, de Perse et d’Horace? […] La Comtesse d’Escarbagnas, le Médecin malgré lui, les Fourberies de Scapin, le Malade imaginaire, M. de Pourceaugnac, sont dans ce genre de bas comique qui a donné lieu au reproche que le sévère Despréaux fait à Molière d’avoir allié Tabarin à Térence. […] Je ne sais pourquoi Despréaux, si l’on en croit le Bolœana, jugeait si sévèrement Amphitryon, et semblait même préférer celui de Plaute. […] Il eut ensuite un tort encore plus grand, qui lui valut de fort bons ridicules; ce fut d’imprimer une satire contre Despréaux, et d’intriguer à la cour contre Molière : tous deux en firent une justice cruelle.