/ 91
72. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Alceste est un Jacobin, Philinte un Feuillant achevé. » Voici une ingénieuse apologie de Prudhomme dans Les Révolutions de Paris : « Obligé, forcé de se taire dans un temps de servitude horrible, la liberté lui sortait par tous les pores. […] La chanson d’Alceste est estropiée comme il suit : Si l’on voulait me donner Paris la grand ville Et qu’il me fallût quitter L’amour de ma mie, Je dirais, d’amour ravi, etc. […] Mais ce n’est plus Paris souriant et sceptique Qui va fêter Agnès, Alceste ou Scapin. […] Aussi le retrouverons-nous bientôt au niveau de Don Garde dans la même noblesse de ton et dans la même finesse de nuances ; il aura seulement fondé cette fois son œuvre sur le sol comique, et substitué Alceste au prince jaloux, Philinte à don Alvare. et Célimène à Done Elvire.

/ 91