D’après un de ses biographes, il fit jouer à Bordeaux une Thébaïde, qui n’obtint aucun succès ; quelques années après il éprouva à Paris un nouvel échec avec Don Garcie de Navarre ; et cependant c’est dans ce drame héroïque que se trouve l’idée première de la situation d’Alceste amoureux de Célimène : il en a même extrait plusieurs vers pour les transporter dans Le Misanthrope. […] Quels reflets de comique se renvoient mutuellement Alceste et Célimène ! […] Dans Le Misanthrope et L’Avare, le caractère se trouve aux prises avec la passion : Alceste et Harpagon non seulement sont amoureux, mais encore l’un aime une coquette et l’autre une fille pauvre.