Alceste est devenu un personnage dont il n’est plus permis de rire. […] On a dit que Molière s’était peint dans Alceste, ou tout au moins qu’il y avait mis la meilleure part de lui-même ; on a ajouté qu’il avait dû souffrir de la charge humiliante qu’il remplissait auprès du roi ; on a rappelé qu’il avait eu à supporter plus d’un procédé injurieux de la part des courtisans ; et alors ce n’est plus Alceste qui est républicain, c’est Molière.