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13. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Célimène est coquette, Alceste est la franchise même ; Célimène aime le monde, Alceste le hait ; Célimène se complaît dans tous les jeux d’esprit et dans ce commerce galant qui excite l’indignation d’Alceste. Et pourtant Alceste adore Célimène. […] On a dit que le spectateur ne rit pas de la vertu d’Alceste, mais de l’excès où il la pousse. […] Telle n’est pas la vertu d’Alceste, maussade, grondeuse, enflée de soi et sans pitié pour autrui. […] Quoi qu’il en soit, Alceste aime Célimène, et celle-ci en abuse cruellement.

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