Moliere a encore connu tout le prix du sérieux déplacé, & s’en est servi en grand maître, témoin la scene dans laquelle Arnolphe annonce à Agnès qu’il va l’épouser. […] Arnolphe assis, à Agnès. Agnès, pour m’écouter, laissez là votre ouvrage ; Levez un peu la tête, & tournez le visage. […] Je vous épouse, Agnès ; &, cent fois la journée, Vous devez bénir l’heur de votre destinée. […] Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage : A d’austeres devoirs le rang de femme engage ; Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine & prendre du bon temps.