Ajoutons qu’Agnès et Arnolphe ne sont pas nés dans le cerveau de Molière, qui les emprunta l’un et l’autre à Scarron. […] Toutes les coquetteries de Célimène étaient en fleur, dans les savantes ingénuités d’Agnès. […] Ce n’est pas seulement par le caractère, qu’Armande est l’Agnès de cette pièce, c’est aussi par l’histoire de sa naissance. Comme Armande, Agnès est une enfant abandonnée par son père, et dont un tuteur prend soin. […] Écoutez-le prêchant Agnès, comme un « sage directeur », car lui-même il se vante de l’être, et vous retrouverez dans ce qu’il dit ce que Tartuffe vous dira plus tard.