La confidence réitérée que fait Horace au jaloux Arnolphe, toujours la duppe, malgré ses précautions, « D’une jeune innocente, & d’un jeune éventé, le caractére inimitable d’Agnès, le jeu des personnages subalternes, tous formés pour elle, le passage promt & naturel de surprise en surprise, sont autant de coups de maître. […] Les traits naïfs d’Agnès ingénuë & spirituelle, qui ne pêche contre les bienséances, que parce qu’Arnolphe les lui a laissé ignorer, ne sont pas les mêmes que ceux d’Isabelle fine & déliée, qui n’ont d’autre principe que la contrainte où la tient son tuteur.