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22. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Quant aux jeunes filles, il les peint sans adresse  : il les fait niaises, comme Agnès, ou insignifiantes, comme Marianne ou Elise, ou trop averties, comme Henriette. […] Inversement, tous ceux qui suivent la nature, la bonne nature, les Martine et les Nicole, son Chrysale et sa Mme Jourdain, Agnès, Alceste, son Henriette, avec quelle sympathie ne les a-t-ils pas toujours traités ! […] Elevée Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Agnès n’a rien pour elle que d’être la jeunesse, l’amour, et la nature. […] Je ne dis rien d’Horace : parmi les « amoureux » du répertoire de Molière, il n’y en a pas de plus insignifiant, dont le mérite se réduise plus étroitement à celui de sa perruque blonde, qui soit d’ailleurs plus digne d’Agnès. […] Le premier qui se rapporte à Arnolphe lui-même, — qu’Horace, ainsi qu’on sait, ne connaît pas encore, à ce moment de l’action, pour le tuteur d’Agnès, — et le second qui a Agnès.

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