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56. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Il faut, pour le rendre exactement, une profonde étude de physionomie. […] L’étude et la visite ont leurs talents à part. […] Il ne se serait pas donné la peine de faire une étude pareille, et d’offrir en quelque sorte un tableau de la comédie antique, pour complaire uniquement à la foule. […] Le jeune Dancourt fit ses études à Paris, au collège des Jésuites, sous le père La Rue, qui, lui trouvant de la vivacité d’esprit, essaya de l’attacher à sa compagnie; mais l’élève ne montra pas des dispositions religieuses : après sa philosophie, il étudia le droit, et fut reçu avocat. […] Il affectionnait particulièrement cette étude dans laquelle il réussissait si bien ; mais les gens de la cour ne lui pardonnaient pas de si basses inclinations.

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