/ 136
17. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Les comédiens invoquent au besoin leurs études spéciales : ils connaissent Molière mieux que personne, ils vivent avec lui dans un commerce familier, dans une intimité quotidienne. […] Provost, malgré ses études, malgré son zèle, malgré le bon sens dont il a donné tant de preuves s’est trompé en jouant le rôle d’Orgon. […] Le théâtre est un lieu de plaisir et non un lieu d’étude. […] Je crois bien faire en circonscrivant le champ de mes études dans des limites plus étroites. […] Pour penser, pour écrire comme les maîtres, il faut interroger, comme eux, l’histoire, la philosophie, la société, et l’intelligence enrichie par cette triple étude connaît trop bien ses forces pour abdiquer sa liberté.

/ 136