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133. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Étudiez ce beau livre ; il vous démontrera tout d’abord que le vrai comédien doit avoir des actions de grâces à rendre à la nature autant qu’à l’étude. Il faut avant tout que la nature ait donné au comédien, les qualités de la personne, à savoir : la figure, la voix, le jugement, la finesse ; il obtiendra plus tard, de l’étude et d’un travail assidu, l’usage du monde, l’expérience du théâtre et la connaissance du cœur humain. […] Il avait fait une longue étude des maladies mentales, il ne croyait guère à leur guérison, il croyait au soulagement, au bien-être de l’homme, ainsi frappé dans ce que l’homme a de plus précieux, sa pensée et son libre arbitre ! […] Celui-là donc était le bienvenu chez le docteur Blanche, qui était la victime de l’étude ou des passions, la victime du génie et du travail ; celui-là était le bienvenu qui succombait sous le fardeau des espérances trompées, de la gloire incomplète et de l’orgueil blessé à mort !

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