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107. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Ils sont venus au monde apportant, pour tout capital, beaucoup d’esprit, beaucoup d’amour, beaucoup de jeunesse ; ils ont dépensé avec une profusion étourdie ce précieux capital, et maintenant qu’il ne leur reste plus guère que la menue monnaie de ce fugitif trésor, ils vont où Dieu les pousse. — Ils meurent deux fois, le jour de la mort, et le jour où ils quittent les premiers rôles. […] La destinée des héros de Molière. — Harpagon. — Cathos et Madelon. — L’Étourdi. […] Le compagnon étourdi de Mascarille prête son argent au denier dix, et si la chose était à refaire il ne se donnerait pas tant de soucis et tant de mensonges pour épouser une fille sans dot et sans famille.

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