Or, qu’on se rappelle la touchante anecdote, racontée par le trop dédaigné Grimarest, de ce vieux comédien chargé de famille et réduit à la misère, se présentant chez Molière, à sa maison d’Auteuil, pour implorer de lui quelque secours et se mettre en état de rejoindre une troupe nomade : « Ce pauvre homme, dont le nom de famille était Mignot, et Mondorge celui de comédien, faisait le spectacle du monde le plus pitoyable. Il dit à Baron… que l’urgente nécessité où il était, lui avait fait prendre le parti de recourir à lui, pour le mettre en état de rejoindre quelque troupe avec sa famille ; qu’il avait été le camarade de M. de Molière en Languedoc ; et qu’il ne doutait pas qu’il ne lui fit quelque charité, si Baron voulait bien s’intéresser pour lui. — Il est vrai que nous avons joué la Comédie ensemble, dit Molière, et c’est un fort honnête homme… Que croyez-vous que je doive lui donner ? […] Elle est ainsi désignée dans l’« état de la taxe des boues de la Ville de Paris pour l’année 1637 ». […] Il achevait probablement son bail, mais, en cette même année 1637, il occupait en même temps la maison des Piliers, ainsi que l’atteste l’extrait suivant de la Taxe des boues19 : « La maison où est demeurant Jean Pocquelin, appartenant au sr Pocquelin, cent sols, ci…… C. » Je vais dresser sommairement l’état de propriété de la Maison des Cinges depuis le seizième siècle jusqu’à nos jours. […] « La police », raconte Girault de Saint-Fargeau, à qui je laisse la responsabilité de l’anecdote, « indignée de l’affront fait à un homme de génie, ordonna au fripier mal appris de rétablir les choses dans leur ancien état ».