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160. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Il jouit d’un bonheur très mélangé dans ses premières affections; mais il crut avoir mieux trouvé le jour où il épousa Armande Béjart, connue dès lors sous le nom de Mlle Molière. […] Molière en fit l’expérience : âgé déjà de quarante ans, touché des grâces et de l’innocence d’une enfant de dix-sept ans, il lui offrit sa main et l’épousa. […] Comme elle était encore fort jeune quand je l’épousai, je ne m’aperçus pas de ses méchantes inclinations, et je me crus un peu moins malheureux que la plupart de ceux qui prennent de pareils engagements. […] Comme chacun songe à épouser sa pupille, ils les élèvent avec des soins très particuliers. […] Arnolphe déclare que c’est pour n’être point sot qu’il veut épouser une sotte.

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