/ 189
140. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

En 1662, lorsqu’il venait de faire représenter Sganarelle et l’École des Maris, Molière, âgé de quarante ans, épousa une toute jeune fille, élevée pour devenir l’une des actrices de son théâtre, et choisie dans une famille à lui fort connue. […] On accusait Molière d’avoir épousé sa propre fille. […] Lorsque Molière s’avisa de vouloir épouser la Grésinde, on s’aperçut qu’elle n’avait point d’état civil. […] Or, qui sera jamais l’ami de Célimène, et quel galant homme deviendra fou jusqu’à se résoudre d’épouser une femme dont il ne voudrait ni ne pourrait être l’ami ? […] On commet la même faute dans les Femmes savantesà l’égard de Trissotin qui, sous le manteau d’abbé, contredit le choix que Philaminte fait de lui pour épouser Henriette. » Vous l’ignorez, bon homme !

/ 189